Au cours d'une autre leçon, nous avons vu les terminaisons verbales transitives :
takujara | Je le vois. |
takujagit | Je te vois. |
takujanga | Elle le voit. |
Parce que ces terminaisons indiquent l’implication de deux personnes (un sujet et un objet), elles sont souvent utilisées pour la description des relations entre deux personnes.
Pour ce faire, on utilise le verbe –gi-, qui signifie avoir. À la différence de –qaq-, qui lui aussi signifie avoir, -gi- est toujours suivi d’une terminaison transitive :
Panik | la fille |
Ilisapi panigiviuk? |
Ilisapi est-elle ta fille ? |
ii, panigijara* |
Oui, c’est ma fille. |
* note qu’au cours d’une conversation, une personne qui parle couramment la langue, répondra certainement de façon plus simple en disant : ii, paniga
Nuliaq |
l’épouse |
Uluusi nuliariviuk? |
Uluusi est-elle ta femme ? |
Aagga, Miali nuliara.* |
Non, Mary est ma femme. |
*De même que pour le premier exemple, nuliarijara
est grammaticalement correct, mais il est moins probable qu’il soit utilisé au
cours d’une conversation.
angijuqqaaq |
responsable d’une organisation; chef |
Inna angijuqqaarivauk? |
Est-ce que c’est son chef ? |
ii, angijuqqaanga. |
Oui, elle est son chef. |