Pour parler de deux occurrences de quelque chose.
En français, lorsqu’on évoque plus d’une occurrence de quelque chose, on ajoute souvent un s à la fin du nom :
une porte |
deux portes |
trois portes |
En inuktitut, on utilise des terminaisons différentes pour marquer la difference entre deux occurrences de quelque chose et plus de deux occurrences de quelque chose :
matu |
matuuk |
matuit |
une porte |
(deux) portes |
(trois) portes |
Le duel est utilisé pour parler de deux occurrences d’un objet particulier. Tu peux reconnaître le duel dans tous les noms qui finissent par une voyelle double, suivie d’un k.
saak |
uqaalautiik |
illuuk |
(deux) tables |
(deux) téléphones |
(deux) immeubles |
Voici quelques instructions sur la manière de faire passer un nom du singulier au duel :
- si l’objet finit par une voyelle, double la dernière voyelle et ajoute k :
nuvuja |
nuvujaak |
un nuage |
(deux) nuages |
- si le sujet finit par un t, ajoute la terminaison iik :
paippaamuurijjut |
paippaamuurijjutiik |
une imprimante |
(deux) imprimantes |
- s’il finit par une consonne autre que t, supprime la dernière consonne, double la dernière voyelle, et ajoute k :
kamik |
kamiik |
des bottes traditionnelles |
(deux) bottes traditionnelles |
|
|
nasaq |
nasaak |
bonnet/tuque |
(deux) bonnets/ tuques |
|
|
qarasaujaq |
qarasaujaak |
ordinateur |
(deux) ordinateurs |
N’oublie pas :
qu’en inuktitut, on ne met presque jamais plus de deux voyelles à la suite. Alors, si tu fais tomber la consonne
finale et que tu te rends compte que tu as déjà deux voyelles, ajoute
simplement k :
luuktaaq |
luuktaak |
un docteur |
(deux) docteurs |
|
|
nunannguaq |
nunannguak |
une carte géographique/un plan |
(deux) cartes géographiques/ plans |