Dans cette leçon, nous examinons les affixes que l’on utilise en inuktitut pour exprimer l’idée « si ». Vous allez vous rendre compte qu’ils sont très semblables aux affixes utilisés pour exprimer l’idée « parce que ».
Uqaalaguvit, qailangajunga. |
Si tu téléphones, je viendrai. |
uqaala- appeler quelqu’un au téléphone
uqaalaguma |
si j’appelle |
uqaalaguvit |
si tu appelles |
uqaalaguni* |
s’il appelle |
uqaalappat |
s’il appelle |
uqaalagunnuk |
si nous appelons tous deux |
uqaalagutta |
si nous appelons tous |
uqaalaguttik |
si vous appelez tous deux |
uqaalagutsi |
si vous appelez tous |
uqaalagutik* |
s’ils appellent tous |
uqaalappata |
s’ils appellent tous |
Qaiguni, mumiriarunnarniaqtuq. |
Si elle vient, elle pourra aller danser. |
Cette phrase fonctionne seulement si la personne qui vient est la même personne qui pourra aller danser.
Si, d’autre part, on voulait dire:
« Si Ilisapi vient, Ani pourra aller danser »
on dirait :
Ilisapii qaippat, Aita mumiriarunnarniaqtuq. |
Avec des radicaux qui finissent par k ou t:
tupakkuma | si je me réveille |
malikkuvit | si tu suis |
malippat | s'il suit |
tupappata | s'ils se réveillent |
tikikkuma | si j'arrive |
makikkuvit | si tu te lèves |
tikippat | s'il arrive |
makippata | si'ils se lèvent |
Avec des radicaux qui finissent par q:
Uirngaqtunga |
J’ai sommeil. |
Uirngaruma aniniaqtunga. |
Si j’ai sommeil, je partirai. |
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Nattiqtutit |
Tu prends un phoque. |
Nattiruvit, nirittiarniaqtugut. |
Si tu prends un phoque, nous mangerons bien. |
tusaqpat | s'il entend |
tusaqpata | s'ils entendent |